Alors qu'elle n'a parcouru que quelques dizaines de mètres sur le chemin de ses vacances estivales vers l'Italie, la 2CV bleue d'Antoine Maréchal se disloque, percutée en plein Paris par la Rolls Royce de Léopold Saroyan, directeur d'une maison d'import-export, d'origine arménienne comme son nom l'indique. D'abord de mauvaise foi, celui-ci reconnaît ses torts et offre à Maréchal la possibilité de poursuivre, tous frais compris, son voyage au volant de la superbe Cadillac décapotable d'un de ses clients américains. Ce dernier devra ainsi conduire le véhicule (qui arrive de Beyrouth) de Naples à Bordeaux (où il est prévu qu'il soit embarqué pour les États-Unis). Saroyan est en réalité le parrain d'un groupe de gangsters, et qu'il a dissimulé le Youkounkoun, "le plus gros diamant du monde" (et élément central du film). Comme d'habitude, je ne vais pas vous raconter tout le film, le but de ce court paragraphe étant de vous donner envie de voir les films.
Pourquoi Le Corniaud est-il un de mes films préférés ? Tout d'abord (et rassurez-vous, c'est la dernière fois que vous entendrez ce mot), le film est extrêmement drôle, mais ce n'est pas forcément la meilleure prestation de Louis de Funès selon moi (c'est d'ailleurs celle dont je me souviens le moins). En revanche, le duo Bourville-Funès marche toujours bien, et surtout l'histoire et les autres acteurs arrivent à réhausser la prestation. Sans parler de termes techniques, Le Corniaud est de loin un de mes films préférés toute catégorie confondues, le youkounkoun reste toujours très drôle (mais pour ça, encore une fois, il faut voir le film ;))